Ragréage 15 cm à l'étage
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Questions Réponses sol et carrelage : Ragréage 15 cm à l'étage
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Tout d'abord un grand merci pour ce super site de bricoleur. Je me trouve devant une situation complexe, effectivement nouvellement propriétaire, j'ai décidé d'effectuer quelques travaux. Notamment toute la cuisine (8 m²) et le problème est le suivant : j'ai une différence de niveau avec les autres pièces d'environ 15 cm. Je souhaiterais combler cette différence, et j'ai eu plusieurs avis :
- lambourde + plaque OSB + chape légère et carrelage (colle et joint souple)
- ragréage en faisant une chape légère de 12 cm
- plaque de polystyrène (2 couches placé perpendiculaire) + chape légère
- et les plaques Vidifloor ou plaque de ciment, comment les mettre et qu'en pensez-vous ?
Voilà beaucoup de choix, certains plus faciles à mettre en oeuvre que d'autres (plaque polystyrène), sachant notamment que je pense y encastrer mes tuyaux d'évacuation d'eau usée. Je souhaiterais donc savoir laquelle vous semble la mieux adaptée.
- lambourde + plaque OSB + chape légère et carrelage (colle et joint souple)
- ragréage en faisant une chape légère de 12 cm
- plaque de polystyrène (2 couches placé perpendiculaire) + chape légère
- et les plaques Vidifloor ou plaque de ciment, comment les mettre et qu'en pensez-vous ?
Voilà beaucoup de choix, certains plus faciles à mettre en oeuvre que d'autres (plaque polystyrène), sachant notamment que je pense y encastrer mes tuyaux d'évacuation d'eau usée. Je souhaiterais donc savoir laquelle vous semble la mieux adaptée.
Conseils 1 pose parquet de sol en vidéo
Invité

Ragréage 15 cm à l'étage
Invité

Chape sèche Fermacel c'est bien. Pas forcément la solution complète avec les panneaux spécifiques. Il y a un an (juillet 2005 ), j'ai comblé le sol d'une pièce de vie. Point haut zéro centimètre, point bas moins douze centimètres. 15 m². Le principe : faire une boîte étanche avec un couvercle horizontal.
J'ai mis au sol une nappe d'étanchéité. J'ai fait un bon litonage pour définir l'horizontal et les compartiments dans lesquels j'ai mis la chape sèche. J'ai tassé soigneusement la chape sèche pour qu'elle soit présente et utile jusqu'à son dernier grain. J'ai tiré une règle pour aller vers la meilleure horizontalité. J'ai vissé des panneaux de plancher bois en aggloméré. De manière ponctuelle quand j'ai eu un doute sur le fait d'avoir comblé en totalité, j'ai utilisé un peu de mousse polyuréthane pour ses qualités expansives. J'ai recouvert les panneaux bois d'une autre nappe d'étanchéité et placé dessus un parquet flottant.
Depuis je suis content. Quand on marche dessus on a la sensation du confort. Je le ressens, mais d'autres l'ont dit spontanément. Esthétiquement ça fonctionne bien aussi. Une recherche internet doit permettre de trouver de l'information sur les produits Fermacel. Il y a d'autres produits analogues qui doivent pouvoir faire l'affaire.
J'ai mis au sol une nappe d'étanchéité. J'ai fait un bon litonage pour définir l'horizontal et les compartiments dans lesquels j'ai mis la chape sèche. J'ai tassé soigneusement la chape sèche pour qu'elle soit présente et utile jusqu'à son dernier grain. J'ai tiré une règle pour aller vers la meilleure horizontalité. J'ai vissé des panneaux de plancher bois en aggloméré. De manière ponctuelle quand j'ai eu un doute sur le fait d'avoir comblé en totalité, j'ai utilisé un peu de mousse polyuréthane pour ses qualités expansives. J'ai recouvert les panneaux bois d'une autre nappe d'étanchéité et placé dessus un parquet flottant.
Depuis je suis content. Quand on marche dessus on a la sensation du confort. Je le ressens, mais d'autres l'ont dit spontanément. Esthétiquement ça fonctionne bien aussi. Une recherche internet doit permettre de trouver de l'information sur les produits Fermacel. Il y a d'autres produits analogues qui doivent pouvoir faire l'affaire.
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Invité

Ragréage 15 cm à l'étage
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Chape obligatoire légère ou pas, c'est suivant la maçonnerie au-dessous.
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Invité

Ragréage 15 cm à l'étage
Invité

Polystyrène extrudé + chape de ciment armée. cdc
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Ragréage 15 cm à l'étage
Invité

Normalement, on doit tracer un coup de bleu à 1m du sol fini, qui correspondra donc aux 1 m du sol fini des autres pièces attenantes de l'étage. On peut se servir d'un tuyau d'arrosage équipé de deux fioles transparentes ça s'appelle un niveau à eau. On met le coup de bleu entre les différents points de mesure faits avec ce niveau à eau. On mesure plus précisément ainsi les points hauts, sur le pourtour de la pièce. Ensuite, on pourra tracer avec le bleu le haut du lambourdage-solivage qui portera le plancher, puis, à l'aide d'une règle de 2m / 2,50m, on positionnera des cales intermédiaires dont le haut sera de niveau avec ce bleu haut-lambourdes. Ces lambourdes ou chevrons seront ensuite positionnées à entraxe régulier 0.40/0.45, sans que leurs flancs touchent les murs et calés avec du mortier maigre et peu mouillé. Comme tout bois doit respirer pour être durable, il faudrait se contenter d'une seule couche d'étanchéité. Des chevrons 6x8 semblent pouvoir convenir, et puisqu'ils auront un soutien ferme en dessous, on pourrait même se contenter de bastings 6,5x18 ou 5x15 sciés de long (en 2), plus faciles à rectifier vu leur moindre épaisseur que le chevron. On peut également les "sceller" dans un lit de plâtre, qui comme le mortier maigre, ne cassera pas, avec l'avantage qu'il tire très vite.
On pourrait disposer sous les chevrons des bandes de polyane de 15/20 cm, si le sol renvoit de l'humidité. On peut caler les entraxes du lambourdage par des liteaux demi-cloués par dessus, près des extrémités, et au milieu, pour parfaire tranquillement les scellements de calage. Remplir les vides entre chevrons est utile pour obtenir une isolation acoustique à l'étage, mais ici, on pourrait remplir de sable très sec, qu'on a pelleté deux trois fois, pour le sécher sous abri, sur une bâche (étaler et patienter). Le sable isole acoustiquement aussi, encore mieux quand on le mélange avec du bitume, mais cette solution a plusieurs inconvénients dont le manque d'aération des bois. Si l'on désire qu'il contribue au soutien du plancher, alors on peut très bien lui incorporer, à sec, de la chaux hydraulique ordinaire, en très faible quantité. Un sac et demi par mètre cube de sable, 60 kilos, bien mélangée, bouger le tas de place méthodiquement deux fois en commençant toujours par la base du tas, du même côté. Ne pas bourrer de mortier sableux le long des murs, laisser mourir en pente douce (aération très utile, d'ailleurs le bout des chevrons ne devrait pas les toucher non plus, on les décale d'au moins deux cm aussi bien sur les bouts que sur les côtés).
Pour que ça prenne, on va mettre le jet règlé en pluie fine, en se déplaçant sur des planches, après avoir tiré et un peu tassé le sable. Il ne s'agit aucunement de noyer le mortier, l'eau ne doit pas ruisseler, on humecte juste le dessus, l'humidité se propagera toute seule à l'ensemble. On va laisser prendre puis sécher deux bons jours puis on va poser les panneaux de plancher, en principe du CTB-H pour les pièces humides, puis le polyane avant chape. Pour une chape de 5cm, qui offre une meilleure sécurité qu'une de 4, il faut savoir parfaitement doser son mortier. On a notre polyane épais qui va rester fragile pendant qu'on va manipuler le treillis soudé. On va d'abord bien le plaquer contre les murs avec des liteaux fins qu'on pourra laisser en place jusqu'à la coulée. On va le découper à +5/6 au dessus du niveau zéro fini, puis le fixer au mur à l'aide de ce ruban adhésif orange épais et très collant qu'on trouve chez les marchands de matériaux. Une plinthe viendra ensuite le dissimuler. On peut interposer entre le mur et le plancher agglo ou autre OSB, 1 cm d'air, en plaçant ça et là une petite cale. Mais il faudra que cela soit prolongé dans l'épaisseur de la chape par un liteau provisoire d'arrêt de 10/13mm (chutes de placo) sans dépassement s'il reste en place après pose des panneaux, de 5 cm ou de 6, selon l'épaisseur de la chape de 4 ou de 5 cm. Le carrelage lui non plus ne devrait buter contre le dur de la maçonnerie, même si ce n'est que du plâtre ou de l'enduit, car les pressions en cas de mouvement de maçonnerie sont importantes sur le pauvre carrelage et ses joints. Quand on arrive sur du placo, on a un peu de jeu grâce aux semelles de plastique mince en U qu'on glisse impérativement sous les cloisons dans les pièces humides. Et qu'on a raison de mettre également dans d'autres pièces, ce que les amateurs et maints "pro" font rarement, hélas: protection des cloisons et leurs enduits contre l'humidité venant d'en dessous ou stagnante sur le revêtement de sol ! Si on pouvait interposer quelque chose d'assez souple, peu épais entre le carrelage et le mur, qui soit recouvert par la plinthe, bien. Mais on n'a plus d'aération pour le lambourdage, alors tant pis ! Faut espérer que le sous-sol ne renvoit pas trop d'humidité sur les lambourdes ou alors il faut les traiter et bien laisser sécher avant de tout enfermer.
Dans certains cas on ménage des aérations latérales, par les murs, si l'humidité du sol est importante. Dans ce cas, on ne comblerait pas au mortier extra-maigre de sable sec entre lambourdes. 40 cm d'entraxe, ce serait bien dans ce cas pour du panneau de 18, 35 cm pour du 15 mm OSB. Donc dans ce cas de sol humide on met également un polyane complet sous les lambourdes. Il faut expliquer que lorsque l'on étanchéifie un sol, l'humidité se reporte automatiquement sur les murs, qui jouent le rôle d'un aspirateur, d'une cheminée et vont boire comme quand on pose un sucre debout sur un fond de tasse. Ce n'est bon ni pour les murs, ni pour tout ce qu'ils reçoivent, parfois des mètres plus haut. Et c'est encore pire si l'on recouvre ces murs avec des mélanges étanches genre crépi au ciment, carrelages, etc. L'humidité n'en sera qu'encouragée, comme dans une cheminée dont on augmente la hauteur et donc le tirage, à monter plus haut encore !
Non, on peut les enduire au plâtre, éventuellement au plâtre spécial humidité, ou avec de la chaux de différentes qualités. Se renseigner, les dosages aussi sont à regarder de près pour qu'on n'ait pas ensuite à pleurer de tout ce qui a été gâché par ignorance de ces choses que tous les maçons devraient pourtant connaître par coeur ! Les divers produits d'étanchéité sont souvent les ennemis des maisons. L'aération est l'amie des matériaux et des constructions, il faut toujours y penser, partout dans la maison.
Pour la réalisation de la chape, on découpe le treillis en tenant compte du fait suivant, il faut qu'il se recouvre entre panneaux sur une maille entière, fils contre fils ! Pas d'économie qu'on pourrait regretter amèrement là-dessus ! Sur les côtés, on peut recourber les fils en crochet, pour qu'ils ne blessent pas le polyane, et surélèvent le treillis en même temps de 1 cm. Dans le milieu de la pièce on va mettre de petites cales de la même épaisseur qu'on retirera au fur et à mesure, en reculant, lorsque le treillis sera sûr d'être pris dans la coulée. Pour tirer dans notre cas la première moitié de la pièce qui fait 8 m² je crois, on va disposer des lattes de plancher bien planes ou des règles alu à plat sur des plots de mortier sur les côtés longs ou ceux de part et d'autre de la porte de sortie, à 15cm du bord, pour pouvoir garnir et tirer les bords après avoir tiré le centre. Si la partie centrale est large, on disposera deux règles, et on tirera le mortier de façon à ce que l'on puisse facilement atteindre les règles de guidage latérales, les enlever et combler les manques. Puis on recommence sur le reste de la profondeur de la pièce qui nous sépare de la porte d'évacuation de l'artisan du dimanche. On peut simplement faire glisser les règles, mais il faut les caler à nouveau avec des plots de mortier, en vérifiant qu'elles sont bien alignées sur le trait de bleu niveau zéro. Le scotch et le polyane empêchent de le voir, alors on mesure par rapport à celui du haut, à plus 1 mètre du sol fini, c'est à dire que la chape être règlée à - 1.01 mètre, ou moins selon l'épaisseur du carrelage + colle.
Un bon grès assez épais au sol, ça signifie pas d'ennuis ! Pour les colles souples, je ne connais pas, c'est à voir. Pour les tuyaux d'évacuation encastré, il faut aussi les sceller par place et leur donner une pente bien droite, les surdimensionner en 60 au lieu de 40 par exemple, et les munir d'embouts avec partie dévissable pour pouvoir les désobstruer facilement de là où ils se raccordent sur du plus gros. De sous l'évier aussi, au lieu de mettre un coude en haut de la partie verticale qui pénètre dans le plancher, on peut mettre un T avec bouchon. Si cette réponse vous a intéressé, vous pouvez le dire en dessous, pour critiquer par exemple, des fois que je repasse par là. Bon courage. Youyou, manoeuvre.
On pourrait disposer sous les chevrons des bandes de polyane de 15/20 cm, si le sol renvoit de l'humidité. On peut caler les entraxes du lambourdage par des liteaux demi-cloués par dessus, près des extrémités, et au milieu, pour parfaire tranquillement les scellements de calage. Remplir les vides entre chevrons est utile pour obtenir une isolation acoustique à l'étage, mais ici, on pourrait remplir de sable très sec, qu'on a pelleté deux trois fois, pour le sécher sous abri, sur une bâche (étaler et patienter). Le sable isole acoustiquement aussi, encore mieux quand on le mélange avec du bitume, mais cette solution a plusieurs inconvénients dont le manque d'aération des bois. Si l'on désire qu'il contribue au soutien du plancher, alors on peut très bien lui incorporer, à sec, de la chaux hydraulique ordinaire, en très faible quantité. Un sac et demi par mètre cube de sable, 60 kilos, bien mélangée, bouger le tas de place méthodiquement deux fois en commençant toujours par la base du tas, du même côté. Ne pas bourrer de mortier sableux le long des murs, laisser mourir en pente douce (aération très utile, d'ailleurs le bout des chevrons ne devrait pas les toucher non plus, on les décale d'au moins deux cm aussi bien sur les bouts que sur les côtés).
Pour que ça prenne, on va mettre le jet règlé en pluie fine, en se déplaçant sur des planches, après avoir tiré et un peu tassé le sable. Il ne s'agit aucunement de noyer le mortier, l'eau ne doit pas ruisseler, on humecte juste le dessus, l'humidité se propagera toute seule à l'ensemble. On va laisser prendre puis sécher deux bons jours puis on va poser les panneaux de plancher, en principe du CTB-H pour les pièces humides, puis le polyane avant chape. Pour une chape de 5cm, qui offre une meilleure sécurité qu'une de 4, il faut savoir parfaitement doser son mortier. On a notre polyane épais qui va rester fragile pendant qu'on va manipuler le treillis soudé. On va d'abord bien le plaquer contre les murs avec des liteaux fins qu'on pourra laisser en place jusqu'à la coulée. On va le découper à +5/6 au dessus du niveau zéro fini, puis le fixer au mur à l'aide de ce ruban adhésif orange épais et très collant qu'on trouve chez les marchands de matériaux. Une plinthe viendra ensuite le dissimuler. On peut interposer entre le mur et le plancher agglo ou autre OSB, 1 cm d'air, en plaçant ça et là une petite cale. Mais il faudra que cela soit prolongé dans l'épaisseur de la chape par un liteau provisoire d'arrêt de 10/13mm (chutes de placo) sans dépassement s'il reste en place après pose des panneaux, de 5 cm ou de 6, selon l'épaisseur de la chape de 4 ou de 5 cm. Le carrelage lui non plus ne devrait buter contre le dur de la maçonnerie, même si ce n'est que du plâtre ou de l'enduit, car les pressions en cas de mouvement de maçonnerie sont importantes sur le pauvre carrelage et ses joints. Quand on arrive sur du placo, on a un peu de jeu grâce aux semelles de plastique mince en U qu'on glisse impérativement sous les cloisons dans les pièces humides. Et qu'on a raison de mettre également dans d'autres pièces, ce que les amateurs et maints "pro" font rarement, hélas: protection des cloisons et leurs enduits contre l'humidité venant d'en dessous ou stagnante sur le revêtement de sol ! Si on pouvait interposer quelque chose d'assez souple, peu épais entre le carrelage et le mur, qui soit recouvert par la plinthe, bien. Mais on n'a plus d'aération pour le lambourdage, alors tant pis ! Faut espérer que le sous-sol ne renvoit pas trop d'humidité sur les lambourdes ou alors il faut les traiter et bien laisser sécher avant de tout enfermer.
Dans certains cas on ménage des aérations latérales, par les murs, si l'humidité du sol est importante. Dans ce cas, on ne comblerait pas au mortier extra-maigre de sable sec entre lambourdes. 40 cm d'entraxe, ce serait bien dans ce cas pour du panneau de 18, 35 cm pour du 15 mm OSB. Donc dans ce cas de sol humide on met également un polyane complet sous les lambourdes. Il faut expliquer que lorsque l'on étanchéifie un sol, l'humidité se reporte automatiquement sur les murs, qui jouent le rôle d'un aspirateur, d'une cheminée et vont boire comme quand on pose un sucre debout sur un fond de tasse. Ce n'est bon ni pour les murs, ni pour tout ce qu'ils reçoivent, parfois des mètres plus haut. Et c'est encore pire si l'on recouvre ces murs avec des mélanges étanches genre crépi au ciment, carrelages, etc. L'humidité n'en sera qu'encouragée, comme dans une cheminée dont on augmente la hauteur et donc le tirage, à monter plus haut encore !
Non, on peut les enduire au plâtre, éventuellement au plâtre spécial humidité, ou avec de la chaux de différentes qualités. Se renseigner, les dosages aussi sont à regarder de près pour qu'on n'ait pas ensuite à pleurer de tout ce qui a été gâché par ignorance de ces choses que tous les maçons devraient pourtant connaître par coeur ! Les divers produits d'étanchéité sont souvent les ennemis des maisons. L'aération est l'amie des matériaux et des constructions, il faut toujours y penser, partout dans la maison.
Pour la réalisation de la chape, on découpe le treillis en tenant compte du fait suivant, il faut qu'il se recouvre entre panneaux sur une maille entière, fils contre fils ! Pas d'économie qu'on pourrait regretter amèrement là-dessus ! Sur les côtés, on peut recourber les fils en crochet, pour qu'ils ne blessent pas le polyane, et surélèvent le treillis en même temps de 1 cm. Dans le milieu de la pièce on va mettre de petites cales de la même épaisseur qu'on retirera au fur et à mesure, en reculant, lorsque le treillis sera sûr d'être pris dans la coulée. Pour tirer dans notre cas la première moitié de la pièce qui fait 8 m² je crois, on va disposer des lattes de plancher bien planes ou des règles alu à plat sur des plots de mortier sur les côtés longs ou ceux de part et d'autre de la porte de sortie, à 15cm du bord, pour pouvoir garnir et tirer les bords après avoir tiré le centre. Si la partie centrale est large, on disposera deux règles, et on tirera le mortier de façon à ce que l'on puisse facilement atteindre les règles de guidage latérales, les enlever et combler les manques. Puis on recommence sur le reste de la profondeur de la pièce qui nous sépare de la porte d'évacuation de l'artisan du dimanche. On peut simplement faire glisser les règles, mais il faut les caler à nouveau avec des plots de mortier, en vérifiant qu'elles sont bien alignées sur le trait de bleu niveau zéro. Le scotch et le polyane empêchent de le voir, alors on mesure par rapport à celui du haut, à plus 1 mètre du sol fini, c'est à dire que la chape être règlée à - 1.01 mètre, ou moins selon l'épaisseur du carrelage + colle.
Un bon grès assez épais au sol, ça signifie pas d'ennuis ! Pour les colles souples, je ne connais pas, c'est à voir. Pour les tuyaux d'évacuation encastré, il faut aussi les sceller par place et leur donner une pente bien droite, les surdimensionner en 60 au lieu de 40 par exemple, et les munir d'embouts avec partie dévissable pour pouvoir les désobstruer facilement de là où ils se raccordent sur du plus gros. De sous l'évier aussi, au lieu de mettre un coude en haut de la partie verticale qui pénètre dans le plancher, on peut mettre un T avec bouchon. Si cette réponse vous a intéressé, vous pouvez le dire en dessous, pour critiquer par exemple, des fois que je repasse par là. Bon courage. Youyou, manoeuvre.
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Ragréage 15 cm à l'étage
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Explication : Surface de 10 m² sur une épaiseur de 3cm, ragréage 1,5 kg au m² en sac de 25 kg, 10m² X 1500 grammes = 15000, 15000 X 0,03 = 450 kg,
450 : 25 = 18 sacs.
450 : 25 = 18 sacs.
Conseils 6 pose parquet de sol en vidéo
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Ragréage 15 cm à l'étage
Invité

Ce n'est pas moi qui ai posé la question mais je vous félicite pour cette réponse très complète.
J'en suis bouche bée...
J'en suis bouche bée...
19 janvier 2010 à 00:19